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Brocéliande 

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Dans son manteau de landes, de bois et d’étangs, Brocéliande unit un milieu naturel d’une grande richesse, des sites historiques inattendus, et une foule presque inépuisable de contes et de légendes.

Bien sûr, dans cet ensemble à l’esprit si particulier, la légende arthurienne a la part belle. On aime chercher la présence de Merlin et de Viviane dans les murmures de l’eau et du vent, imaginer l’écho des chevauchées  d’Yvain, de Gauvain et de Lancelot vers leurs plus belles aventures, et rêver l’ombre de Morgane au cœur des roches pourpres…

 

Il faut marcher vers les lieux consacrés du légendaire, Barenton, le Val sans Retour, Comper, le tombeau de Merlin ou l’église du graal. 

Mais la merveille, ici, c’est qu’à chaque trait du paysage, correspond aussi une légende, une tradition populaire. Fées des eaux, esprit des landes, fantômes tristes et doux, animaux fabuleux, ils sont là, sur les landes de Lambrun, à Trécesson, au Pont Dom Jean ou sur les autres étangs, autour des mégalithes de longue mémoire. La sorcière des quatre vents, la Mariée fantôme, les folliards, le Taureau bleu et bien d’autres encore.

En ces temps où nous n’avons jamais eu autant besoin de la forêt, Brocéliande s’offre comme la forêt-sanctuaire, lieu de répit et de rêverie, où le corps se régénère, où l’esprit s’apaise et se nourrit.

Une forêt qui se souvient, qui murmure et qui raconte… mais parfois il lui faut des interprètes, des poètes, des raconteurs de tout genre…

Claudine Glot

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